dimanche 23 décembre 2012

Android 5: Quand le handicap devient une force

Le handicap: la fragmentation

Si vous avez déjà suivi un peu l'actualité Android, on vous a déjà rabâché les oreilles avec sa fragmentation et les difficultés pour gérer les différentes tailles d'écran, d'optimisation de processeur, de RAM... un phénomène d'autant plus accentué par l'arrivée en force des tablettes, elles aussi dans différentes tailles.
Mais finalement, et si cela devenait un avantage ?


Car en effet, même si je ne connais rien au développement et même si j'ai pu lire par-ci par là que le SDK ( kit de développement ) d'Android était adapté pour gérer la diversité, il me semble que la tâche doit être plus ardu que de composer avec les quelques tailles d'écran disponible chez la concurrence. Coté smartphone on va aisément de 3,5 à 5,5 pouces tandis que coté tablette on rencontre du 7" ( Nexus 7, ...) , du 9,4"( Sony Xpéria tablet S ) et enfin du 10" pour la grande majorité des constructeurs. Alors comment rentabiliser ce travail pour valoriser la plateforme Android ?


L'idée

Samsung a commencé à populariser le partage d'écran sur Android en le lançant sur des modèles phares tels que le Samsung Galaxy Gote, ou la tablette Note 10.1 et en l'étendant peu à peu sur d'autres modèles tel que le Galaxy S3. Le public est conquis par ces produits et aussi en parti par cette fonctionnalité sur laquelle les concurrents ne pourront pas faire l'impasse à l'avenir. Il est donc important pour Google de réagir et donc d'apporter une telle fonctionnalité dans une version majeure de son système d'exploitation.
Il est important aussi de se souvenir que Google encourage les développeurs à ne fournir qu'une seule version de leurs applications qui s'adapte en fonction de la taille de l'écran.



Mon idée me parait simple à mettre en place: ouvrir l'application en lui allouant un espace réduit de façon à ce qu'elle s'adapte à la taille disponible ( chose possible grâce à la fragmentation des devices ) . Alors évidement, cela peut paraître démentiel quand on pense que n'importe quel PC peut gérer des fenêtres depuis très longtemps, mais pour un système mobile ce serait une petite révolution et un premier pas dans la construction d'un OS plus solide et prêt pour rivaliser avec le bien installé Windows.

Mon idée révolutionnaire est simple, ajouter une fonctionnalité qui existe déjà ailleurs et ce grâce à un des défauts les plus critiqués d'Android. L'écosystème est à mon avis prêt pour ça. Au travail et rendez-vous en mai pour voir si j'avais raison.

dimanche 22 juillet 2012

Google et son identité visuelle

Il y a un an maintenant, Google s'est donné un objectif majeur: donner un élan social à l'ensemble de ses services en les articulant autour de Google+. Dans ce but, d'énormes efforts ont été réalisés afin de donner à l'ensemble de ces services une identité visuelle cohérente et agréable.



Google avant, c'était comment ?

Avant, le principe était d'offrir une interface la plus simple et épurée possible aux utilisateurs afin de leur faciliter la vie. Le travail était simple au début vu que les options de recherches étaient bien plus limitées qu'actuellement.




Avec l'ouverture de nouveaux services, Google s'est doté d'une barre horizontale permettant d'y regrouper les plus importants: recherche d'images, de vidéos, GMaps, Sites, Blogs...

Cependant, les services présents dans la barre changeaient suivant que l'on se trouvait sur un service nécessitant un compte ou pas, ce qui pouvait être un peu déstabilisant quand on n'avait pas l'habitude.





Une refonte graphique majeure

Le changement a d'abord commencé par l'intégration de la barre noire en haut de chaque service, qui a elle même été remise en question pour finalement être conservée. Ensuite, ce sont les services eux mêmes qui ont adopté une interface analogue avec des boutons rouges et une police noire et rouge. 
Le fond blanc quand à lui ne change pas car même si on y prête peu attention, il fait partie intégrante d'un style qui se veut épuré au maximum.

Et un an plus tard, voici ce que ça donne:











Et sur mobile ?

Sur les smartphones, le même travail de cohérence et de maturité a été effectué. Les équipes ont travaillé sur la refonte totale de l'interface d'Android à partir de la version 3.0 pour ce qui est des tablettes et de la version 4.0 pour toutes les tailles d'écrans.
La mise en place de la barre d'action au sein de la plupart des applications donne à l'ensemble une bien meilleure ergonomie.
Le travail est soigné, loin devant les premières versions du système qui étaient bien moins agréables visuellement, comme on peut le voir sur les exemples ci-dessous:






Cohérence

Je me pose toutefois une question. Alors que le visuel des services web s'est dès le départ tourné vers un trio Noir - Blanc - Rouge, le système Android prend plutôt la direction Noir - Blanc - Bleu.
Pourquoi alors ne pas avoir joué la cohérence jusqu'au bout en essayant de proposer les codes couleurs du web sur le système mobile, à savoir:
- une barre de notification noire et blanc
- une action barre grise comme sur tous les services web
- des boutons d'actions et une police rouge et noire

Alors effectivement on peut se dire qu'autant de rouge sur un smartphone risque de piquer les yeux. Mais je lance l'idée comme ça sans approfondir ce que cela aurait pu être. Je trouve juste ça un peu dommage.


Edit:
Après avoir fini, ma réflexion s'est poursuivi sur cette fameuse couleur rouge. Avec une petite retouche en négatif, on peut avoir un petit aperçu de ce que cela donnerait. Je vous en fais cadeau ( modestement ).

Et après tout, peut être que ça inspirera l'équipe Android ;-)
   

dimanche 15 juillet 2012

Google Now: tour d'horizon de la nouvelle application phare

Depuis mercredi c'est officiel, la mise à jour de l'ensemble des Galaxy Nexus a été engagée. Ça n'a l'air de rien mais ce déploiement intervient à peine deux semaines après sa présentation officielle lors du Google I/O.  Effectivement pour l'utilisateur moyen, qui de toute façon n'est sûrement même pas au courant qu'une nouvelle mise à jour est sortie, cette dernière n'a absolument aucune importance. Et pourtant, pour qui s'y intéresse, elle apporte son lot de nouveautés, dont une très attendue: Google Now.


Pourquoi une telle attente ?

En réalité, ce que tout le monde attendait à la présentation Google I/O, c'est un Siri-Killer. De mon avis, Google Now c'est bien moins que Siri, et pourtant bien plus à la fois ( dans le potentiel ). Google Now n'a en fait rien à voir avec Siri... ou très peu.

Car, qu'on en soit satisfait ou non, le Siri de Google est déjà là et il s'appelle Voice Action ( point vert sur l'illustration ) . Cette application présente sur Android depuis déjà quelques temps permet déjà d'appeler un contact, d'envoyer un SMS, d'envoyer un mail et d'enregistrer une alarme.... en tout cas quand ça marche.

Alors me direz-vous, si ça existe déjà, pourquoi tout le monde l'attend ?
Tout simplement parce que l'application actuelle ne comprend pas le langage naturel et que son fonctionnement est plus qu'approximatif en ce qui concerne les actions à exécuter.

Autre point important, de nombreux constructeurs et autres concurrents d'Apple attendent cette fonctionnalité qui depuis sa sortie est devenue un argument de vente. Samsung a sorti S-Voice sur son Galaxy S3 qui fonctionne avec plus ou moins de réussite, LG a sorti QuickVoice ( réservé aux utilisateurs Coréens ) et Windows phone parle à Angie. Mais une chose est sûre, les utilisateurs d'Android sont impatients de pouvoir converser avec la même simplicité que sur Iphone.


Alors Google Now, cékoassa ?

Graphiquement, l'application se présente en deux parties.
- En haut, un accès rapide à la recherche Google et à Voice Action
- En bas, ça ressemble plutôt à l'application Google+ avec des cartes qu'on peut faire défiler.




                               
Chaque carte sert à fournir des informations thématiques qui dépendront directement de l'utilisateur et de ses actions sur le téléphone sans avoir été sollicité. L'application peut par exemple vous localiser afin de vous fournir la météo de l'endroit ou vous êtes.



Mais ce n'est pas tout. Grâce à Voice Action, on peut aussi poser des questions à Google Now ( comme dans Siri, et c'est la le seul point commun ) et ce dernier nous offre sa réponse dans une belle carte avec une illustration et des informations complémentaires.



Si vous utilisez Google Agenda et que vous y renseignez l'adresse de vos rendez-vous, l'application s'adaptera à votre position pour préparer l'itinéraire et le temps de route afin d'être sûr de ne pas partir trop tard. Une fois l'heure venue, elle vous notifiera qu'il est temps d'y aller.



Elle pourra aussi vous proposer aussi des itinéraires ou des recommandations de lieux que vous avez cherché sur Google pour être sûr de ne pas rater le café sympa repéré depuis votre canapé si vous passez par hasard à proximité.
L'application vous prévient en cas d'embouteillage sur le trajet du travail, des horaires de bus, des horaires d'avions s'il y a du nouveau sur une destination que vous avez cherché, des résultats sportifs de votre équipe préféré et d'autres broutilles.
Pour faire simple, c'est une sorte de centre de notification intelligent qui vous fait des propositions en fonction de vos précédents besoins et à qui vous pouvez aussi soumettre des questions si besoin est. Rien à voir avec Siri donc.


Les déceptions

Malgré le potentiel de cette application, je reste toutefois sur ma faim. Pour un utilisateur français l'application a un goût de trop peu, de pas fini, du fait des nombreuses fonctionnalités encore inaccessibles chez nous. Je vous renvoie d'ailleurs à cet article d'Alexandre Olliet qui a listé l'ensemble des produits encore inaccessibles chez nous. Et qu'on se le dise, la liste est longue.

Et dans cette liste, on extraira les services qui nous intéressent, à savoir: Google Flight Search, les transports en commun et métros, le Knowledge Graph... qui nous limitent, de fait, l'utilisation de l'application.

Car pour profiter par exemple des magnifiques cartes de Google Now, il faut pouvoir disposer du Knowledge Graph... disponible uniquement dans les pays anglophones. Et la malheureusement pour nous, l'application perd énormément de son charme comme on peut le voir ci-dessous.



L'application donne l'impression que ses principales fonctionnalités nous sont inaccessibles. Alors même si cela n'est surement qu'une question de temps, c'est frustrant.


A quoi s'attendre ?

Malgré cela, plusieurs indices me laissent penser que tout cela n'est qu'un début, un prémisse de l'immense potentiel qui reste encore à développer.
En effet, Google Now est arrivé avec Jelly Bean, soit Android 4.1, une mise à jour mineure du système d'exploitation. Pour moi, ça veut dire une chose: voila notre nouveau jouet, lâchez-vous, balancez vos idées !
Et comme on la vu pour G+, Now devrait sûrement s'enrichir des autres services et applications Google pour se renforcer et revenir encore plus fort dans Android 5.

De plus, il ne fait pas de doute que les services encore indisponibles finiront pas s’internationaliser tôt ou tard ( en tout cas j'espère ), ce qui la rendra déjà plus intéressante chez nous.


Plusieurs voies de développement

Le chemin le plus évident de développement de Google Now passe par l'amélioration de Voice Action. Les attentes sont donc évidentes si on suit la démarche de Siri, celui qui a tracé la route:
- Pouvoir lancer une application par la voix
- Actualiser un statut sur Google +
- Activer le Bluetooth ou le Wifi par commande vocale.
- Lancer une musique ou un film
...
On résumera cela par des commandes vocales avancées.

De toute façon ça viendra et la voie est à mon avis déjà tracée chez Google.
1) On lance le Knowledge Graph pour pousser les gens à taper des questions entières lors de leurs recherches
2) On peut ainsi enrichir notre base de questions pour améliorer notre reconnaissance du langage naturel.
3) Le Graph devient puissant, donc je lui pose de vraies questions.
4) Donc j'améliore la reconnaissance du langage.. 
etc etc.. 

De quoi créer une concurrent cohérent à Wolfram Alpha et à Siri de façon simple et efficace.



L'autre chemin que Now a lui même initié: celui des habitudes. Car si l'application se nourrit de certaines habitudes de l'utilisateur, elle ne va pas encore très loin.
Voici des exemples concrets de ce que j'imagine:

- Chaque soir, je me couche à peu près à la même heure, je prend mon téléphone et active le mode Avion.. A terme, on peut imaginer que l'application comprenne que je vais le faire tous les soirs et qu'au moment de débloquer mon téléphone, un pop up s'affiche pour couper le réseau avec plus de rapidité.

- On peut généraliser cette situation avec l'exemple d'une personne qui consulterait son application " Programme télévisé " chaque soir entre 19 h 45 et 20 h 15.

- Google Now pourrait proposer de lui même un passage en mode silencieux si un rendez-vous dans mon agenda vient de débuter.
- La lecture des News le matin devant le café.. la liste est longue.

Il suffira de prendre garde toutefois à ne pas être trop intrusif dans la vie de l'utilisateur en lui soumettant sans cesse des requêtes. Je pense toutefois que cette idée trouverait rapidement son public car elle ressemble de loin au projet Chameleon de home alternative pour tablettes Android qui  a suscité beaucoup d'engouement lors de son annonce.



Et vous, vous le voyez comment Google Now dans deux ans ?



mercredi 4 juillet 2012

Google I/O: Alors cette Nexus 7

Voilà quelques jours déjà que le Google I/O est terminé. Après les lives proposés sur de nombreux sites et la ribambelle d'articles à chaud pour commenter chacune des annonces, arrivent les analyses et commentaires de l'évènement que la sphère High-tech a suivi avec une grande attention.


Parmi ces nombreux articles, de nombreux encensent la tablette by Google: la Nexus 7. D'autres, plus rares tout de même, sont très critiques à son égard. Ce qui est amusant c'est qu'en réalité seule une minorité des journalistes ayant publié sur le sujet ont vraiment eu la tablette entre les mains, ce qui est regrettable dès lors qu'on donne un avis sur un objet qui a été conçu pour être manipulé. Pour cette raison, je ne donnerai pas mon avis ( qui ne serait qu'un habile mélange de choses que j'ai lu par-ci par là ) à l'exception de deux points:

- Le travail réalisé sur Android par l'intermédiaire de Project Butter et le processeur Tegra 3 de Nvidia devraient permettre à la tablette de ne souffrir d'aucun ralentissement et d'être particulièrement performante.

- Je regrette qu'Asus n'ait pas fait profité la tablette de son expérience dans les netbooks 7 pouces et de la vente de ses transformers pour proposer un dock clavier compatible faisant ainsi de la tablette une solution d'appoint performante. Les marges réalisées sur le dock auraient même pu rattraper la faible marge réalisée sur la tablette.


Une contre-attaque tardive

Nul besoin de le répéter, la Nexus 7 est clairement une contre attaque envers la Kindle Fire d'Amazon. La recette est presque la même: vendre une tablette en ne faisant que de faibles marges et en espérant se rattraper sur la vente de contenu.

Mais ce n'est pas tout, car pour Mountain View, une tablette c'est un compte Google actif et donc un futur utilisateur potentiel de Gdocs, GAgenda, Gmaps, Google+, GMusic, GBooks, Youtube... Autant de supports publicitaires pour Google et donc de revenus supplémentaires. En espérant bien sûr que les services qui ne sont pas encore disponibles chez nous se décident à ouvrir leur porte.

Ce qui est sûr, c'est que Google a appris d'Amazon que l'utilisateur ne se préoccupe pas forcement de la tablette en elle même mais de deux autres choses: son prix et son contenu. L'Ipad a certainement de beaux contenus, mais son prix est un sérieux blocage. Pour moi qui suis passé au tout netbook ( pas d'autre ordinateur ), en comparant le prix et l'usage des deux engins, il était hors de question d'investir dans la tablette Apple.

J'espère aussi que les constructeurs en tireront des leçons en revoyant leurs prix à la baisse et en essayant de proposer des solutions ou services innovants afin d'attirer les consommateurs vers eux.
Dans le monde netbook, les modèles successifs n'ont eu de cesse de se ressembler de plus en plus, chacun copiant le peu d'innovation de son concurrent, supprimant ainsi tout l'attrait des machines. L'histoire se répétera-t-elle une fois de plus ?


Le pugilat des fournisseurs de contenu

Certaines rumeurs sont parfois persistantes. Elles passent, repassent et repassent encore. C'est le cas pour la rumeur du désormais célèbre Ipad Mini. Les derniers bruits de couloirs voudraient que cette dernière sorte en octobre en même temps que l'Iphone 5. J'ai même pu lire qu'elle sortirait pour un prix de 250$. 
Cependant, j'ai du mal à croire qu'Apple puisse réaliser des marges aussi conséquentes sur un tel produit en gardant des composants de qualités et des finitions équivalentes à l'Ipad. Je pense même qu'en suivant Amazon et Google dans leur stratégie, la société ruinerait elle-même sa stratégie commerciale..
Autre rumeur persistante,celle d'une Kindle 10'. La rumeur date d'avant même la Kindle Fire et pourtant on ne voit toujours rien venir. Et voilà qu'avant même que la Nexus 7 soit sortie, la même rumeur se profile chez Google ou on parle déjà d'une Nexus 10 pour venir concurrencer l'Ipad sur son terrain.

Si toutes ces rumeurs se révèlent exactes, la guerre des tablettes va être terrible entre vendeur de contenu et ce pour notre plus grand plaisir.. enfin.. pour notre porte monnaie du moins.


Petit message personnel: Si Google, Asus ou un marchand souhaitent m'envoyer une Nexus 7 pour que je puisse donner mon avis, je suis preneur sans hésiter. Voilà qui est dit.


dimanche 1 juillet 2012

Actus en vracs

Il y a encore une fois eu un délai entre ma dernière publication et celle ci. Cependant tout va pour le mieux et l'aventure Google continue. De nombreuses news sont tombées depuis mais rien ne m'a inspiré un long et intéressant article alors voici un résumé / analyse des dernières ( mais pas forcément fraîches ) qui ont retenu mon attention.




Lancement du Knowledge Graph

Fin mai, Google a lancé son Knowledge Graph sur le moteur de recherche anglais. Pour ceux qui auraient raté l'info, ou qui franchement s'en foutent un peu, cette nouvelle fonction est une avancée majeure pour Google.
En clair, avant Google renvoyait une série de lien à travers le web pour trouver la réponse à une recherche. Désormais, en plus de cette liste de lien, Google renvoie des informations concernant directement la recherche en question.
Par exemple, si je cherche des informations sur une personnalité, Google me renverra un résumé d'informations collectées à travers internet ( Wikipédia, etc.. ) comme le fait un acteur déjà présent sur le marché wolfram alpha.
Lors d'une recherche, on disposera donc à l'avenir de données basiques fournies par Google et d'une liste de lien afin d'approfondir la recherche.


Cette avancée est majeure pour plusieurs raisons. 
Premièrement le service va se placer en concurrence directe de wikipédia pour ce qui est de la recherche d'informations simples ( telles que des dates de naissances de personnages historiques ou célèbres). Ceci aura pour effet de générer plus de requêtes sur le moteur et donc d’accroître sa popularité.
Deuxièmement, on peut supposer que ce fameux graph va se perfectionner à mesure que les internautes lui posent de plus en plus de questions et sera donc de fait, de plus en plus pertinent ( un peu comme notre ami Akinator ).
Enfin, on peut supposer que ce Graph sera le support du futur assistant vocal que Google prépare ( j'en suis sûr ) pour se mesurer à Siri.






( Etant donné les délais entre le début de la rédaction de l'article et sa conclusion, je confirme que j'avais raison. Le fameux Knowledge Graph renvoie directement " les cartes " au nouvel assistant vocal de recherche de Google qui sera disponible à la mi-juillet. Je pense en faire un article dès qu'il sera disponible, en espérant que les cartes seront disponibles dans notre langue pour la sortie de l'application.)


Plus d'infos:
http://www.01net.com/editorial/566341/knowledge-graph-google-fait-un-pas-vers-le-web-semantique/
http://pro.clubic.com/entreprises/google/actualite-491822-google-knowledge-graph.html


La guerre des brevets: Oracle contre Google

http://www.maxisciences.com/guerre-des-brevets/victoire-decisive-de-google-contre-oracle_art24883.html



Google rachète Meeboo

Depuis son rachat, Google a fermé l'ensemble des services offerts par Meebo à l'exception de la Meebo Bar. A l'instart du système Facebook Connect, je pense que la Meebo Bar pourra servir d'interconnexion entre le Web et Google Plus
En effet, on voit de plus en plus fleurir sur les navigateurs la fonction "Do not track " qui permet aux utilisateurs de ne plus être ciblé par la publicité. En proposant une g+ Bar sur des sites partenaires et en proposant des fonctionnalités pertinentes ( Communication avec les internautes qui consultent le même site, continuité des conversations Talk à travers d'autres sites sans interrompre le surf, plussage et commentaire d'article... ), cela permettrait à Google de suivre l'internaute de son plein grès à travers le web malgré la fonction "Do not Track". Une façon de garantir à ses clients la pertinence des publicités proposées.
L'avenir nous en dira certainement plus, lorsque les équipes de Meebo auront pleinement intégré Mountain View.

Plus d'infos:
http://www.presse-citron.net/google-rachete-meebo


Google rachète Quick office

Avec le rachat de cette entreprise, MountainView va pouvoir entrer en concurrence direct avec Microsoft. En effet, malgré l'efficacité de Google Docs pour le travail collaboratif, ce service manque encore cruellement de certaines fonctionnalités  proposées par la suite Office.Ce rachat va dp,c permettre à la firme de proposer une application efficace de productivité.
Depuis ce rachat, l'entreprise a annoncé que l'édition de document hors ligne était désormais disponible. L'outil de traitement de texte n'a pas fini d'évoluer, et qui sait peut être un jour égaler la suite office.

Plus d'infos:
Rachat de Quick Office

samedi 5 mai 2012

Quand Samsung tente d'effacer Google

Comme beaucoup de monde, j'ai attendu avec grande impatience jeudi dernier l'arrivée du dernier née de Samsung: le Galaxy S3. Jeudi soir, alors que je flânais sur Google+ pour consulter les dernière news à son sujet, je suis tombé sur cet article très intéressant sur le site Frandroid.fr ,ce qui m'a amené à certaines réflexions.


Samsung prend ses distances

Comme le fait remarquer l'article, a aucun moment Samsung n'a mentionné Google ou Android pendant sa conférence de présentation du Galaxy S III. Après tout ce n'est pas grave, on pardonnera donc la non mention de Google et on se contentera de s'étonner pour Android qui l'année dernière encore était un argument de vente.


Cependant, on remarquera que Samsung prend bien soin de remplacer petit à petit les services proposés par Google par des services concurrents. Cela commence par ses propres services tels que S-voice ( reconnaissance vocale ), Chat-On ( Messagerie instantanée ), Adhub ( régie publicitaire ) ou encore S-Choice et Samsung Apps ( Marchés d'applications ). Mais aussi avec des applications proposées par des partenaires tels que Flipboard qui sera une exclusivité Samsung quelques temps (concurrent de Google Currents ) ou Dropbox qui offrira 50 Go de stockage dans le cloud (concurrent de Google Drive ).


Quel risque pour Google ?

Evidemment, tant que Samsung vend ses smartphones, le système Android continue à prendre des parts de marché, rendant l'OS de Google de plus en plus populaire. Mais alors quel risque ?
Android est déjà à 51 % de parts de marché, iOS reste stable autour de 30 %, Blackberry s'effondre et Windows rame pour rencontrer son public. Une victoire incroyable pour un système d'exploitation mobile encore inconnu du grand public il y a deux ans.

Mais voilà, alors qu'Android coûte à Google de l'argent, le système est libre, et surtout gratuit. Car Android a avant tout été pensé comme une interface entre l'utilisateur et les nombreux services de Google, ces derniers s'articulant parfaitement les uns aux autres sur ce système. Et c'est de l'utilisation de ces services que Google tire ses revenus. Et si on creuse quelque peu la question, cette rentabilité ne tient en fait qu'à une seule et unique application: Google Play.

Alors certains diront que vu les faibles ventes d'applications sur le market, celui-ci n'a que peu d'importance. D'autres répondront que ce sont les publicités au sein des applications qui comptent. Pour ma part, je pense qu'aucune de ces deux raisons n'est la bonne.
Si Google Play est important c'est qu'il est le seul service indispensable pour un utilisateur qui nécessite une adresse Gmail.
Que ce soit Gmail, Youtube, Talk, Maps, Navigation, Drive ( GDocs ), il sera toujours possible de se débrouiller autrement, même sans une adresse Gmail et ce grâce à d'autres applications ou services web. En revanche, il est impossible d'accéder aux applications du Google Play sans une adresse Gmail.


C'est là que Samsung devient dangereux. A l'instar d'Amazon, si Samsung continue de proposer des alternatives aux services Google et notamment Google Play en proposant sa plateforme Samsung Apps, l'adresse Gmail ne sera plus indispensable, voire même inutile. Le sentence serait alors implacable: pas de nouveaux utilisateurs Google, donc pas de revenus générés par les nouveaux services à mettre en opposition avec les coûts d'amélioration du système. Les utilisateurs Samsung coûteraient alors plus d'argent qu'ils n'en rapporteraient. Quel intérêt alors de poursuivre l'aventure ?
Une réflexion d'autant plus confirmé par les révélations sur la rentabilité d'Android dévoilés à l'occasion du procès avec Oracle


Quelle réaction adopter ?

Malheureusement, comme je l'ai déjà dit plus haut, Android est libre. Ceci implique que chacun est en droit d'en faire ce qu'il veut, de le modifier à sa sauce comme l'a déjà fait Amazon avec son Kindle Fire.
Mais tout de même le risque est grand pour Google qui ne peut pas laisse les constructeurs prendre trop de distances avec son OS.

Seulement voilà, Samsung , n'est pas n'importe qui pour Google car cela fait déjà deux fois de suite que le constructeur est choisi pour construire les smartphones Google de la gamme nexus. Mais si Samsung a été choisi parce qu'il est le plus performant, c'est aussi parce qu'il est choisi par Google qu'il peut être l'être.
En effet, en tant que fabriquant de la gamme Nexus, Samsung accède avant les autres aux nouvelles versions d'Android. Ceci lui permet d'arriver le premier avec la nouvelle version, de mieux adapter le système à ses prochains modèles, mais aussi d'innover davantage en proposant des fonctionnalités qui feront la différence avec les autres ( S-Voice, S-Beam... ).
En quelques mots, Google aide le leader du marché à rester leader du marché.

La première réaction à adopter chez Google pourrait être de changer de constructeur pour ses Nexus. Avec sa nouvelle gamme, et notamment le One X, HTC est un challenger particulièrement intéressant, d'autant qu'il a déjà travaillé avec la firme. On peut aussi penser aussi à Motorola récemment racheté qui aurait bien besoin d'un petit coup de pouce et qui est lui aussi capable de proposer d'excellents produits comme on a pu le voir avec l'excellent Motorola Razr.
Une petite défiance à l'égard de Samsung lui rappellerait peut-être ce qu'il doit à Android, lui évitant ainsi de s'éloigner davantage ou de se mettre à dos le géant du web.

Une alternative plus extrémiste serait d'arrêter le développement en open source d'Android à la version 4 afin de ne proposer les versions ultérieures qu'à des partenaires privilégiés qui acceptent de jouer le jeu. Même si cela va à l'encontre de la philosophie de l'entreprise, je ne crois pas qu'elle pourrait se permettre d'énormes coûts de développement sans aucune contrepartie comme elle a pu le faire pour démocratiser son système. Une stratégie a n'adopter bien sûr qu'en dernier recours.



Il est inutile je suppose de dramatiser la situation. Je trouve tout de même regrettable que Samsung décide de se la jouer Apple alors que ce dernier a été tellement critiqué et perd doucement son aura.
A quoi bon copier Apple avec ses Apple Store ou Itunes ?
D'ailleurs en parlant d'Itunes, je me permet de passer un message personnel. P
ourquoi obliger les utilisateurs à passer par le logiciel Samsung Kies qui ne fonctionne pas ( Une après-midi pour mettre à jour un Samsung galaxy S.. quand ça marche ) alors qu'un Galaxy Nexus se met à jour en à peine dix minutes via Wifi ? A méditer Samsung

samedi 21 avril 2012

Google Glasses: l'intégral !

Bon avec le retard, je n'espère pas faire péter les statistiques du blog en vous annonçant les Google Glasses sorties en pleine période de rush. En revanche,j'ai vu passer un certain nombre de vidéos à propos de Google Glass bien sympathiques, copiant et parodiant le concept de la vidéo made in Mountain View.

Commençons par la vidéo officiel par Google:


Même si on peut douter que le concept soit aussi avancé, on déjà évaluer la direction que souhaite prendre Google dans ce projet. L'équipement répond au langage naturel à l'image de l'assistant Siri d'Apple. Ce qui peut laisser entendre que Google travaille sur son propre projet d'assistant vocal.

Quelques fonctionnalités sont gadget comme la consultation rapide de la météo, les rendez-vous de la journée, le partage de photo sur Google+...
D'autres en revanche sont plus intéressantes notamment lorsque les lunettes prennent l'initiative de prévenir d'une panne de métro et proposent une navigation à pied à l'aide du GPS et le guidage à l'intérieur du magasin.
A quoi bon être guidé dans une boutique ? Qui n'a jamais fait trois fois le tour d'Ikea à la recherche de quelque chose ?

Pour ma part, je suis surtout bluffé par la réservation de la place de concert à l'aide de l'assistant vocal.




Poursuivons avec la parodie qui a eu le plus de succès:

Une vidéo courte mais efficace.
Bon a priori, étant donné la taille de l'écran et sa disposition au dessus de l'oeil, il serait impossible que notre champ de vision soit à ce point saturé d'information. Cependant, quand on voit le nombre d'accident causés par l'envoie de SMS en marchant, on est en droit de poser la question.
On peut aussi se demander ce qu'il en sera si l'assistant vocal interprète mal certaines paroles et envoie n'importe quoi par message, qu'en sera-t-il de la publicité directement sur les lunettes ?
A l'heure actuel nous sommes déjà saturés de panneaux publicitaires, de spots de pub, de bannières sur internet, de spam, de chaines... et bientôt encore plus..
Espérons que les choses se fassent intelligemment..




Le concept adapté aux pro gamers:



L'idée fera grincer des dents les plus farouches opposants aux jeux de guerre mais il n'empêche que cela promettrait de sacrées parties de fun dans les bois. Evidemment le principal défaut de la réalité augmenté est de réduire un peu plus la frontière entre le réel et le virtuel. Un jeu à ne pas mettre entre les mains d'un détraqué...

Evidemment, on peut trouver sur Youtube une tonne de vidéos parodiques pointant les défauts et les qualités du concept. Il faudra cependant attendre sa concrétisation pour savoir s'il est fidèle au concept ou si c'est une déception. J'ai hâte !

lundi 16 avril 2012

Les rats n'ont pas quitté le navire

Eh oui, voila maintenant près de trois semaine sans aucun post, sans aucun partage, pas un mot, pas un hangout.. RIEN.

Alors non, je n'ai pas décidé d'abandonner le blog aussi vite que je l'ai commencé.. simple manque de temps qui s'explique très facilement: je suis jeune papa depuis le 27 mars.
Donc en ce moment c'est plutôt couche, pouponnage et rattrapage du sommeil en retard.

Je reviendrais très bientôt avec un article sympa.

mardi 6 mars 2012

Nexus Tablet by Asus

Cette semaine encore, l'actualité du web regorge d'articles divers et variés sur Google. Une enquête anti-trust par ci, une polémique sur Street View par là.. Et c'est pourtant d'une rumeur dont je vais vous parler aujourd'hui, et notamment celle qui voit Asus comme constructeur potentiel de la prochaine tablette Nexus.
Alors effectivement, ce sera encore un article basé sur du vent, mais plutôt que de râler, autant rêver un peu..


Le marché des tablettes

Avant de projeter désirs et attentes sur ce futur produit, il est important d'aborder les raisons qui poussent Google à vouloir lancer une tablette signé Nexus, alors qu'il s'est cantonné jusqu'à présent à l'univers du mobile. Pour cela, un point sur le marché des tablettes s'impose.

En décembre, et selon cet article, l'Ipad occupait 62% du marché à lui seul, suivi par Amazon à 14 %,  laissant 24% à l'ensemble des autres constructeurs. C'est donc un acteur que l'on n'attendait pas vraiment qui semble se détacher dans ce marché, largement dominé par Apple, en seulement un mois et demi et uniquement sur le territoire US avec 3,9 millions de tablettes vendues.
En résumé, un grosse claque pour l'industrie High-Tech.

Et pourtant, l'idée n'est pas neuve et date même d'octobre 2010, date à laquelle Barnes et Noble officialisait sa Nook Color au prix de 249$. Un an plus tard, c'est Amazon qui édite sa propre recette de tablette tactile, encore une fois sous Android, un prix très agressif et surtout un processeur performant.


Une aubaine pour Google ?

Mais s'il existe déjà une tablette tactile sous Android capable de concurrencer l'Ipad, pourquoi se lancer dans un marché déjà saturé ?
La réponse est simple: parce qu'utiliser une Kindle n'a rien à voir avec une expérience Android. La surcouche maison développée par Amazon efface totalement l'expérience de l'OS afin de transformer la tablette en une redoutable machine à consommer Amazon.
Et bien entendu, consommer Amazon n'est pas forcément compatible avec le consommer Google puisque les deux géants se font concurrence sur le web pour le marché du livre, de la musique ...
Pire, avec son Amazon Market for Android, la boutique en ligne tape directement au portefeuille de Google, ce qui a de quoi tendre les relations entre les deux firmes ( Google devrait songer à racheter Amazon.. ).


Pourquoi choisir Asus ?

Alors évidement, les communiqués de presse fleurissent pour savoir à qui ira les faveurs de Google pour le prochain Nexus. Etre choisi est un avantage tant pour le prestige de la marque sélectionnée que pour l'accès VIP aux nouvelles moutures du système Android.
A ce jour, les constructeurs officiellement en lice sont Samsung ( en tant que sortant ), LG, HTC et Asus, vers qui ma préférence se tourne pour plusieurs raisons.
Voici plusieurs arguments intéressants proposé par Pierre Lecourt de Blogeee.net dans cet article.


" Une rumeur encore très floue mais qui a beaucoup de sens pour plusieurs raisons :
  • D’abord parce que Asus a donc un projet similaire dans ses cartons et que l’arrivée de Google dans l’équation pourrait bien faire décoller une offre de type EeePAD MeMo 370T.
  • Ensuite parce que d’autres rumeurs font état de pressions de la part d’Apple sur Pegatron, filiale d’Asus, pour arrêter le développement de ses Ultrabooks. Google pourrait donc ici jouer des coudes sur un terrain très diplomatique en faveur d’Asus.
  • Enfin parce certains font état d’un rapprochement significatif entre la firme Taiwanaise et les ingénieurs d’Android ces derniers mois. Le portage d’Android 4.0 a été rapide sur les Transformer de la marque. "
Mais aussi parce que la transformer d'Asus est une des seules tablettes à se détacher de la concurrence en terme d'innovation, ce qui montre bien qu'Asus a de l'ambition sur ce marché, contrairement à Samsung qui a décidé de laisser les ventes le guider en proposant toutes les diagonales d'écran possible.


Une tablette, et plus encore

Car si Asus a réussi à proposer le concept fort qu'est la eee pad transformer, la route a été longue. Et je ne peux m’empêcher de me rappeler qu'Asus est tout de même LA marque qui a lancé mondialement le concept de netbook, rapidement copié par les autres constructeurs du marché informatique.
C'est en effet il y a cinq ans qu'Asus lançait le eee PC 700, une machine inédite en terme d'encombrement, de prix et de mobilité. Un concept que la marque a su améliorer avec des claviers plus confortables, des batteries toujours plus performantes, des performances améliorées qui ont fini par déboucher sur une transformer ergonomique au design impeccable.


En gardant en tête le chemin parcouru par la marque,  les rumeurs qui circulaient déjà en Février et la volonté de concurrencer Amazon sur son propre terrain avec une tablette au prix agressif, la tablette nexus que j'imagine n'est autre qu'une version 2012 du eeepc 700.
Soit une tablette 7" dans les 250$ muni d'un double boot Android-ChromeOS, le tout transformable en netbook à la façon de la transformer.


Si j'étais Asus,voilà ce que je proposerais pour être choisi, et si j'étais Google,voilà ce que je proposerais pour concurrencer Apple et offrir un tremplin à Chrome OS.

mercredi 29 février 2012

Google+ subit à nouveau les foudres de la presse

Une fois n'est pas coutume, je réagis à un article lu par hasard dans la presse numérique de cette semaine au sujet de Google+. Bien que le phénomène de dénigrement un peu facile ait été assez général, un des articles que j'ai pu lire a particulièrement attiré mon attention. Article que je n'ai toujours pas réussi à commenter par ailleurs (car je ne suis pas membre ).

Dans cet article de trois page de Capital.fr ( que je vous invite à lire par vous même ), j'ai dénombré un certain nombre d'attaques, faciles et gratuites, que je me permettrai de commenter bien que mon degré d'analyse doit être bien inférieur à celui d'un journaliste de capital.fr


Un début d'article percutant

" Quelle arrogance ! Le géant de Mountain View a cru, en juin 2011, pouvoir lancer son réseau social à l’économie. Sans innovation majeure et sans faire de pub. Résultat : un loupé magistral. Le troisième en peu de temps. "

Une introduction qui donne rapidement le ton de l'article, ce dernier va être cinglant. Et pourtant c'est mal connaître Google. Loin d'être arrogant, ce dernier essaye des choses, en réussit certaines et abandonne d'autres projets trop en avance ou pas assez intéressants pour le grand public.

Deuxièmement, comment affirmer que Google+ n'a apporté aucune innovation majeure alors que quelques jours après le lancement des Cercles, le grand et puissant Facebook copiait cette fonctionnalité. 

Comme le précise l'article, Google n'a bien sûr fait aucune publicité.. Car il est vrai qu'une flèche animée qui invite à découvrir le service sur un des moteurs de recherche les plus fréquenté au monde.. ça ne représente au final pas grand chose. De même que les récentes campagnes de pub télévisuelle n'ont pas dû être un réel effort d'investissement de la part de la société...


Un article de fond

" Après un démarrage prometteur, Google Plus compte à peine 60 millions de membres "

Oui.. non.. Euh.. ami journaliste, t'arrive-t-il de lire la presse parfois ?
A titre informatif, Google+ c'est près de 90 millions de membres et ce, comme indiqué dans l'article, en 8 mois seulement, dont un mois ou le site était en version Beta sur invitation seulement. Le site a connu un taux d'adhésion bien supérieur à celui de Facebook ou même Twitter.
Alors effectivement en comparaison de Facebook qui a réunit 800 millions de membres en 6 ans, Google+ qui n'en a réunit que 90 millions en 8 mois.. On peut dire que c'est un échec retentissant !
Google devrait avoir honte d'avoir sorti un service aussi calamiteux.


" Et encore, les apparences sont trompeuses : selon une étude publiée par le cabinet Bime, seuls 17% des inscrits sur Google Plus seraient actifs. Les autres auraient tout bonnement déserté le site après avoir enregistré leur profil pour essayer."

D'accord, c'est une remarque intéressante. Mais qu'en était-il de Facebook après 8 mois de création ?
Le site pouvait-il se vanter de garder les utilisateurs deux heures durant ? Et quand bien même, Facebook s'est développé de connaissance en connaissance, attirant à chaque fois les amis des amis des amis .. Au contraire, Google+ a procédé à un lancement mondial. Nombreux sont ceux qui ont été intéressé par le nouveau réseau sans pour autant y retrouver des amis ou de la famille.
Mais comme dit le proverbe: petit à petit, l'oiseau fait son nid
Et c'est là que la stratégie de Google est importante. Google+ n'est pas un produit supplémentaire parmi tous ceux du géant. C'est le lien qui fait de Google un tout, un entité, quelque chose de construit, et même la raison qui fait qu'à peine un an après la sortie du réseau, Google revoit sa politique de confidentialité en regroupant le tout en une seule charte.
Il n'a jamais été prévu de détrôner Facebook. Ce serait un plus évidement, mais le but est simplement de proposer une alternative cohérente, compétitive et que cette dernière ne soit pas qu'un service mais bien ce qui fera de Google un plateforme.


Fidèle à sa philosophie d'entreprise

Je le répète, Google a connu des ratés.. et alors ?

Orkut ne marche qu'au Brésil et en Inde: c'est exact. Mais au lieu de voir cela comme un point négatif, voyons plutôt le bon coté des choses. Google a su s'imposer dans ces deux pays et pourra enrichir l'expérience Google+ avec ce réseau social. De plus, il est dans ces pays un alternative à Facebook, un réel concurrent. Ce site est donc source de revenus publicitaires supplémentaire. En quoi est-ce un échec ?

Wave a été abandonné. Encore exact. Cela n'empêche pas que Wave était un excellent produit pour le travail collaboratif. Et même s'il est vrai que ce dernier était un peu compliqué au démarrage, il offrait de réelles possibilités. Enfin, les outils développés dans ce service se verront peut-être implémentés petit à petit dans Google+. C'était en quelque sorte un investissement pour l'avenir..


" Mais comment Google a-t-il pu louper un nouveau lancement ? Principale explication : la suffisance. Au lieu de mettre en ligne un site impeccable, les experts de Mountain View se sont contentés de proposer un produit inachevé. Une version bêta, comme on dit sur le Web. «C’est sympa quand il s’agit d’une start-up qui démarre. Mais on attend davantage de Google…», soupire un investisseur. "

Comment peut-on lire une phrase pareille. Les services de Google ont toujours été lancé en Beta car c'est une philosophie d'entreprise. Cela permet de faire évoluer le produit avec le temps et avec l'aide et les conseils des utilisateurs. Cela n'a rien d'une suffisance. GMail est resté plusieurs années en Beta, et encore aujourd'hui de nombreuses fonctionnalités sont proposées dans les Labs GMail. Et c'est d'ailleurs ce qui fait du service mail un service complet, efficace ( et un des meilleurs dans ce domaine ).
Et même si je n'ai pas les chiffres en tête, je crois me souvenir que Google+ compte déjà plus de 200 améliorations depuis son lancement, dont les jeux, les pages entreprises etc... Un produit qui ne cesse de s'améliorer au fil du temps contrairement à Facebook qui devient un fouillis sans nom.
Si cet investisseur n'a pas compris la philosophie de Google, peut-être devrait-il réévaluer ses investissements..


Je ne m'étendrais pas sur la dernière page qui fait état d' " erreurs " qui ont depuis longtemps été corrigées telles que les pages entreprises, leur gestion par plusieurs personnes...


Conclusion

Les articles sur " la mort de Google+ " rejoignent donc le cercle très fermé des articles qui font le buzz périodiquement en compagnie de " Facebook et la controverse des données personnelles ", " le marché des netbooks va s'effondrer " et " Yahoo déposera sûrement le bilan cette année " ( Notez qu'avec RIM, ça marche aussi ). En conclusion, il n'y a donc en soi pas de raison de s'inquiéter sur l'avenir de Google+. 
Ce sont les nouveautés à venir et les utilisateurs qui décideront de son sort.

dimanche 26 février 2012

Mes attentes pour le MWC

 Ayant déjà exprimé mon avis sur le smartphone de demain, mes attentes pour le MWC ne sont bien sûr pas surprenante. Et comme j'ai déjà expliqué les raisons de cette vision, j'entrerai cette fois-ci plutôt dans les détails visuels.


Le smartphone: un MDesk

A mon sens, le futur smartphone sera donc un MDesk ( pour Mobile Desk, sorte de bracelet-montre ) entouré d'une multitude d'accessoires.
A la manière de ce visuel Asus, j'imagine cet écran tactile suffisamment large pour pouvoir y lire ses SMS, MMS, email et flux RSS ( pour les plus geek ).
On pourra répondre rapidement mais ce ne sera pas des plus pratiques.

Au niveau des spécifications, restons dans les classiques du moment:
- Nvidia Tegra 3 (Quad Core )
- 1 G de RAM
- 8 ou 16 Go de mémoire interne
- Bluetooth, Wifi, aGPS

Le tout avec des modules interchangeables. C'est à dire la possibilité de changer aussi facilement qu'une carte SD les spécifications, à savoir: le proc', la RAM, le système d'exploitation.
Ceci permettrait à terme à chacun de concevoir à sa sauce un MDesk qui lui est propre comme dans dans ce concept de smartphone HTC.
Les plus geeks d'entre nous pourraient ainsi combler leurs besoins de puissance sans avoir à payer à plein un nouveau MDesk.

Dernier point indispensable, la technologie NFC servira de pont entre notre MDesk et ses nombreux accessoires en fonction de la situation.


Parmi les accessoires:


Le MPocket

Comme son nom l'indique, le Mpocket est l'accessoire principal et reste dans la poche.
A la manière du concept des puces interchangeable, les accessoires sont aussi à la préférence du consommateur et seront choisis en fonction des usages.
     - Pour les utilisateurs de base, du tout tactile comme cela se répand actuellement
     - Pour les gamers, un modèle type Xperia Play
     - Pour les fondus de SMS, MMS et email, un modèle avec clavier complet.


        












Pour des raisons d'économie de batterie, l'accessoire restera éteint dans la poche.
Lorsqu'un appel apparaît sur le MDesk, il suffit de passer son MPocket à proximité pour que le NFC décroche de façon transparente.
Cet accessoire servira également d'appareil photo, caméra, outil de consultation...


Les lunettes

Pas encore mises sur le marché, les lunettes toute droit sorties des labs de Google deviennent un accessoire complémentaire pour la navigation et la réalité augmenté.
Les lunettes vous informent en déplacement de la route à suivre pour rejoindre votre prochaine destination, pour trouver les toilettes les plus proches, pour vous informer des promotions en cours lorsque vous regardez une vitrine, pour des jeux...

On pourra aussi gérer sa musique depuis son MDesk et l'écouter directement dans les écouteurs intégrés, de même qu'on pourra y recevoir et y passer des appels.

A terme, cet accessoire pourra remplacer un MPocket pour certains utilisateurs.


La tablette et le netbook

       Pour le surf depuis le canapé et en mobilité ou pour la production de texte, on pense bien évidement à un accessoire hybride tablette-netbook comme le propose déjà Asus avec son excellent produit: la Epad Transformer.
Il suffirait d'y remplacer le processeur par un module NFC afin de transformer ce concept en un accessoire pour MDesk utilisable par tous les membres de la famille, les amis..
En effet, nos fichiers personnels seront de toute façon stockés dans la mémoire interne de notre MDesk.


A la maison, sur le même principe, un module NFC sur le bureau permettra la synchronisation en bluetooth de tous les accessoires en même temps: écran, clavier et souris.


En mobilité

Grâce à ce concept, les municipalités pourront de plus proposer à leurs usagers des postes fixes. Sur ces configurations, il sera possible de taper un email en déplacement sur un vrai écran, mais aussi effectuer un recherche de dernière minute, une réservation d’hôtel, de restaurant, le tout en wifi.



Voilà le concept de Smartphone que vous ne verrez probablement pas au MWC, et c'est bien dommage !